Avenue de la liberté

Après avoir travaillé comme coordinateur du Parcours Culturel d’Insertion autour du SPIP 94, un programme de réinsertion par la culture à destination des personnes détenues d’une des maisons d’arrêt les plus dures de France, l’auteur décide de réaliser un film qui fasse le lien entre les conditions de détention à Fresnes et la qualité des projets culturels qui s’y déroulent. Détenus et artistes, juge et personnels, témoignent de cette aventure humaine extraordinaire. AVENUE DE LA LIBERTE : nom donné à l'avenue de la commune de Fresnes, dans le Val de Marne, qui permet d'accéder à la célèbre maison d'arrêt. SYNOPSIS Prison de Fresnes, année 2010 : 1 400 places disponibles, 2 400 personnes incarcérées. C., J. et Y. racontent l'enfer de la maison d'arrêt. Jusqu'au jour où… EVASIONS "La prison ne change pas les hommes, elle les rend pire, elle les tue. Ce dont ils ont besoin, c'est de quelqu'un qui leur parle, qui les touche. Dans mon cas, je l'ai fait à travers la pièce de Beckett." Jan Jonson, metteur en scène suédois intervenant à la prison de Kumla dans les années 1980 in Les prisonniers de Beckett, Michka Saäl, 90', 2005 "Il ne s’agit pas de remplir les théâtres avec les détenus comme avec les matelots au crépuscule de la marine à voile ; il ne s’agit pas de former des générations nouvelles d’acteurs, de danseurs, de cinéastes, de photographes, de peintres, d’écrivains ou de conteurs. Il s’agit d’offrir les conditions de passage pour un vrai choix de vie." Jean-Christophe Poisson, metteur en scène intervenant en prison, Pour une éthique de l'Art en prison, 2002 "L'art est un anti-destin." André Malraux, La Monnaie de l'absolu, 1949 Avec la participation de C., J., Y., Gustave Akakpo, Jean-Rémi Guédon, D’ de Kabal, Dgiz, Pépito Matéo, Jean-Claude Bouvier, Jean-Pierre Dufranc, Balthazar Lionnard