La prison est un lieu d’enfermement, de tensions et de violences (Chauvenet, Rostaing, Orlic, 2008) mais elle peut se transformer, sous l’influence d’un partenariat, ici culturel, et établir plus de liens entre le dedans et le dehors. Nous formulons ainsi l’hypothèse que l’institution carcérale pourrait remettre en cause le principe de clôture qui la constitue par l’entrée de la culture. Celle-ci est certes reconnue comme un droit fondamental des détenus à la fois par la loi pénitentiaire française et par les Règles Pénitentiaires Européennes. Mais le déploiement de multiples actions culturelles1 dans les différents établissements pénitentiaires ne semble pas avoir suffi à modifier les représentations de la culture en prison ou les pratiques carcérales, du fait de leur faible notoriété et de leur éclatement (Siganos, 2008).
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