Trois syndicats de la probation agacés par la réforme pénale

Pour les principaux représentants des personnels de l'insertion et de la probation, les moyens prévus dans la future loi de réforme pénale sont insuffisants. Trois syndicats majoritaires chez les personnels de l'insertion et de la probation (SPIP) ont lancé mercredi une « ultime mise en garde » sur la question des moyens pour la future réforme pénale. Alors que la ministre de la Justice Christiane Taubira a annoncé 450 créations de postes de conseillers de probation et d'insertion pour accompagner sa réforme, qui prévoit notamment la création d'une peine de probation (« contrainte pénale ») la CGT Pénitentiaire, le SNEPAP-FSU, et la CFDT Justice, qui représentent quelque 95% de la filière, ont averti dans un communiqué commun que ce chiffre était insuffisant. Sur le même sujet « Pour viser un ratio moyen de 40 dossiers par conseiller SPIP, objectif annoncé par le Premier ministre, il faudrait doubler le corps », soulignent les syndicats. A moins « que ce ratio ne vise que les personnels chargés du suivi des futures personnes placées sous contrainte pénale », dénoncent-ils, avertissant qu'une telle distinction serait « inacceptable ». Assurant que « les services sont asphyxiés », les syndicats jugent qu'avec les créations de postes annoncées, « si la volonté est réellement de placer les SPIP en première ligne de l'application de la future loi pénale, les ambitions peuvent d'ores et déjà être revues à la baisse ». « Des services en cessation de paiement » Il dénoncent également une situation budgétaire dégradée, avec « des services en cessation de paiement » et appellent les personnels à « se tenir prêts » à se faire entendre à l'occasion des débats autour de la loi pénale, qui doit être présentée le 9 octobre en Conseil des ministres. « Les personnels n'ont que faire des paroles, ils attendent des actes. Il ne suffira pas de respecter les promesses déjà faites, il faudra aller plus loin », avertissent les syndicats. La réforme pénale compte notamment deux mesures touchant directement les SPIP, la création de la « contrainte pénale », peine déconnectée de la prison, et des mesures pour éviter les sorties « sèches » de prison (actuellement 80% selon la Chancellerie) sans mesures d'accompagnement ou de surveillance. AFP







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9 235
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30 000 surveillants / 5 600 CPIPpan>
Budget 2021 (en millions d'euros)
3 300
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Nombre de morts par suicide en 2017
116
Taux de détenus ayant des troubles psychiatriques (2010)
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