Les arts au mur artothèque, un lieu d’art contemporain tourné vers tous les publics grâce à son mode d’action original, le prêt d’œuvres. L’artothèque favorise les interactions des différents acteurs dans la ville, et plus largement dans la région et interroge la place de l’artiste dans la société et les modes de transmission de l’art contemporain autour d’un projet artistique innovant et d’un (...)
De petites BD ludiques et éducatives qui permettent à l’enfant de s’interroger sur les situations de son quotidien et de faire face aux problèmes qu’il rencontre. Des questions à la fin de chaque livre invitent à continuer la discussion avec des amis ou des adultes.
Max et Lili découvrent le secret de leur cousine Léa qui sait que son papa est en prison alors qu’on leur a dit qu’il était en voyage… Léa pense qu’il ne l’aime pas puisqu’il se conduit mal et qu’il lui ment… Mais Noël approche et Max et Lili (...)
Parler de terrorisme est certainement de nos jours une des questions les plus délicates. Il en est de même du sujet de la radicalisation. Il y a 10 ans, nous avions tenté d’esquisser, dans le cadre d’un dossier, la « psychologie du terrorisme », titre certes bien présomptueux, qui impliquait forcément des réponses très partielles : contrôle par la terreur, arme psychologique, sectarisme, crise de la société démocratique, récupérations médiatiques et politiques, etc. Aujourd’hui, par son intensification, (...)
Comment analyser l’inflation carcérale ? Qui sont les détenus du XXIe siècle ? Pourquoi tant de pauvres et de malades ? Pourquoi si peu de femmes (moins de 4 %) ? Comment analyser les « radicalisations » en milieu carcéral ? Comment analyser les suicides ? Les détenus « sages » s’en sortent-ils mieux que les autres ? Que faire des détenus « dangereux » ? Quid de la sexualité en prison ? Qui sont les fonctionnaires pénitentiaires d’aujourd’hui ? Et les intervenants ponctuels ?
Qui détient le pouvoir en (...)
Cet article propose une réflexion sur l’hypothèse des caractéristiques de statut, issue de la perspective théorique de l’étiquetage, appliquée à la phase d’exécution des peines. Après un rappel théorique de la perspective, de ses limites et des révisions apportées, le sujet est exploré à partir d’une littérature principalement nord-américaine avec l’aide des concepts d’entrepreneur de morale (Becker, 1963) et de domination (Weber, 2013). Ils permettent d’appréhender la place essentielle des caractéristiques de (...)
Le contexte social et politique de ce début d’année 2019 a probablement contribué à attirer notre attention sur une décision du Conseil d’État, moins sans doute pour son intérêt juridique intrinsèque que pour les faits sur lesquels la haute assemblée était appelée à statuer au fond. En effet, si l’arrêt du Conseil d’État apporte des précisions bien venues, il témoigne plus encore d’une situation ancienne, récurrente, banale, acceptée comme une sorte de fatalité sociale : celle de personnes incarcérées en (...)
La question du traitement sanitaire des mineurs par la justice, adressée à partir d’une enquête ethnographique au tribunal pour enfants, a permis de saisir la manière dont la prise en charge des adolescents protégés ou poursuivis par la justice relève des rapports de pouvoir les plus communs, liés aux propriétés de genre, de race et de classe des individus. De la figure majoritaire de l’adolescence déviante – celle des garçons racisés de classe populaire – à la figure minoritaire des « jeunes filles (...)
71 828 : c’est le nombre de personnes détenues dans les prisons françaises au 1er avril 2019. Jamais la France n’a eu autant de prisonniers. Une nécessité, pour certains, face à une constante augmentation de la délinquance. Et si cette évidence n’en était pas une ? Contrairement à une idée très largement répandue, la délinquance est stable. Et l’incarcération de toujours plus de personnes ne protège pas la société, au contraire. Beaucoup de nos voisins européens l’ont compris et proposent des réponses non (...)
L’OIP est très régulièrement alerté par des personnes détenues de violences qu’elles auraient subies de la part de personnels pénitentiaires. Pourtant, rares sont celles qui parviennent à obtenir justice. Principale cause de l’impunité : l’omerta. Analyse d’une mécanique pernicieuse.
« Le maintien des liens familiaux, condition fondamentale de la réinsertion des personnes placées sous main de justice et de la prévention de la récidive, est une des principales missions de l’administration pénitentiaire », affirme le ministère de la Justice. Et pourtant, ce droit fondamental est quotidiennement malmené. Des deux côtés des murs, les obstacles à surmonter sont nombreux.